lundi 23 septembre 2013

NABILA


PUBLIÉ LE MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2013 À 11:19 PAR M.A.

DIAPO UN SEIN DE NABILLA S’ÉCHAPPE EN PLEINE CONFÉRENCE DE RENTRÉE DE NRJ

Ça n’arrive pas qu’aux autres

A force de mettre des décolletés vertigineux, il fallait bien que ça arrive : lors de la conférence de rentrée du groupe NRJ, Nabilla a laissé échapper un sein. Un accident qui aurait pu arriver aux autres filles de la soirée, comme Ayem et Caroline Receveur, qui avaient elles aussi enfilé leurs tenues les plus sexy.
Plus d’une fois, on s’est dits que les tenues de Nabilla présentaient des risques en terme de nip slip. Sans compter ses tout petits petits bikinis, il y avait par exemple sa robe rouge, portée récemment lors d’une soirée à Los Angeles, ou bien son énorme décolleté rose et noir, que l’on a pu admirer au début du mois sur un red carpet californien. Des choix vestimentaires qui allaient un jour où l’autre aboutir au terrible accident : le sein qui s’échappe en public. Une tuile arrivée à de nombreuses stars, comme nous vous le montrions cet été dans ce très sympathique diaporama. Pour Nabi-Nabilla, ce moment gênant s’est déroulé hier, lors de la conférence de rentrée du groupe NRJ.
Devant les objectifs des dizaines de photographes venus admirer la nouvelle star de NRJ 12, un des impressionnants atouts de la starlette s’est frayé un chemin hors du décolleté plongeant qui l’abritait pour aller prendre l’air. Si Nabilla l’a vite remis en place, les photos, elles, étaient dans la boîte. Les autres bombes du groupe NRJ ont eu chaud, car et incident aurait pu leur arriver à elles aussi : on pense notamment à Ayem, moulée dans une robe bustier particulièrement serrée, ou à Livia du Bachelor et sa poitrine largement mise en évidence. Caroline Receveur s’était simplifié la vie : elle est venue en soutien-gorge. Pourquoi s’embêter à choisir un haut, après tout ?

dimanche 22 septembre 2013

HELLS BELLS


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Hells Bells - "Un des meilleurs groupes de la terre!" - Le magazine Rolling Pierre - Lundi 10 Octobre, 2011
Regardez! Les spectacles à venir!
Soyez prêt pour un autre été Rockin '!
Bonnes nouvelles! Juste quand vous pensiez que le spectacle ne pouvait pas aller mieux. HELLS / cloches est fier d'annoncer ANDY BOWMAN comme le nouveau chanteur pour HELLS / cloches! 
En outre, cette année, nous ramenons les canons, la cloche, plusieurs piles MARSHALL, pyrotechnie (lorsque cela est autorisé) et plus .... créant un plus grand, meilleure expérience d'AC / DC. 
Pour les amateurs de sensations .... HELLS / cloches vous salue!



Bientôt dans un stade près de chez vous!

Consultez notre tour pour les nouvelles annonces!

Hells Belles - TNT

Maria Callas - L'amour est un oiseau rebelle - Habanera - Carmen - Bizet

dimanche 18 août 2013

L'AVENIR DE L'ORDINATEUR

Qu'elle soit quantique ou biologique, la prochaine génération d'ordinateurs transformera profondément nos vies
Qu'elle soit quantique ou biologique, la prochaine génération d'ordinateurs transformera profondément nos vies Crédit Reuters

Atlantico : L’évolution de la technologie informatique est aujourd’hui limitée par les capacités physiques du silicium, avec lequel on construit les circuits des ordinateurs, dont les limites physiques ne permettent pas de nouvelles améliorations fondamentales. C’est pour cela que des scientifiques étudient la possibilité d’utiliser d’autres matériaux pour remplacer le silicium traditionnel. A quelles améliorations peut-on s’attendre à trouver sur les ordinateurs du futur ?

Mathieu Despont : Effectivement, la fameuse loi de Moore (conjectures empiriques traitant du rythme d’évolution du matériel informatique, ndlr) se heurte aux lois de la physique. On observe depuis quelques années que l'on ne multiplie plus la fréquence de cadence des ordinateurs, mais que l'on multiplie les cœurs. On invente des manières d'utiliser la puissance de calcul des processeurs des cartes graphiques. On utilise de plus en plus de la puissance de calcul dans des "data-center". Les données ne sont plus traitées localement, mais à distance. C'est le cas avec l'application de reconnaissance vocale Siri sur les iPhone.
Il existe donc encore une marge de progression avec les techniques actuelles des ordinateurs au silicium. Ces prochaines années je pense que l'on va vers encore plus de parallélisassions. On aura des habits informatiques avec plusieurs processeurs pour répartir les tâches.

Au-delà des améliorations de nos ordinateurs "traditionnels", de quels genres d'ordinateurs nous servirons-nous ?

Cela fait longtemps que l'on nous parle de l'ordinateur quantique. Les théoriciens se sont déjà bien amusés. Ils ont écrit des programmes, mais l'ordinateur en lui-même n'est qu'à l'état de prototype (dont Google et la NASA se sont offert un exemplaire en commun, ndlr). Ils en sont au point des ordinateurs des années 1950 : ce sont des grosses bêtes qui ne peuvent pas être transportées. Ils doivent être refroidis à des températures proches du zéro absolu et ne sont pas encore capables de faire des calculs beaucoup plus impressionnants que ce que l'on fait avec un ordinateur portable classique ! Malgré tout, des progrès ont été faits ces dernières années. Mais je ne vois pas comme possible que dans un avenir proche nous utilisions couramment ce genre d'ordinateurs. Peut-être qu'ils viendront dans des data-centers un jour ou l'autre mais la question du coût énergétique de refroidissement reste à mon avis un sérieux problème.
Un point dont on parle peu, c'est l'ordinateur biologique. Finalement, c'est que nous, humains, sommes : des ordinateurs biologiques. Il est possible de faire de la miniaturisation extrême avec des molécules comme je l’expliquais dans un article précédent, toute personne peut désormais :
« chercher des séquences ADN sur le net, elle les assemble dans un programme informatique, puis elle synthétise l’ADN comme elle imprimerait une feuille de papier. Ce genre de synthétiseur d’ADN s’achète sur eBay pour un prix abordable par un particulier

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/quantiques-biologiques-realite-augmentee-que-ordinateurs-feront-monde-demain-mathieu-despont-817739.html#2u1j941DdlEpZSoD.99

LA NAISSANCE D'UNE ETOILE

Histoires d'étoiles, est un documentaire scientifique (0h45) qui raconte le cycle de vie d'une étoile, de sa naissance dans les gaz interstellaires jusqu'à sa mort, avec la participation d'astronomes internationalement renommés, et l'appuie d'images prises, entre autres, par le télescope spatial Hubble en orbite terrestre.  Partie 1 sur 2.

 
Si les étoiles naissent, elles meurent aussi. Géantes rouges, naines blanches, supernovae, ces découvertes révolutionnaires ont été faites par des chercheurs en avance sur leur temps tels que Fred Hoyle, Fritz Zwicky, parmi d'autres.
La première partie de ce documentaire, Histoires d'étoiles, s’intéresse plus particulièrement à notre étoile, le Soleil, brillant depuis cinq milliards d’années, et soumis à une lutte incessante entre la fusion nucléaire et la gravité.
La naissance d'une étoile mobilise des forces colossales. Tout commence dans d’immenses nuages de gaz et de poussière, sombres et froids, les nébuleuses. Alimentées par la fusion nucléaire, les étoiles brûlent de l’hydrogène et le transforment en hélium, libérant ainsi une prodigieuse quantité de lumière et de chaleur.

Le grand cycle de vie et de mort des étoiles anime les galaxies. Les premiers embryons de galaxies se sont condensés autour de cœurs de matière noire exotique et inconnue, le magma exhalé des forges brûlantes du Big Bang s’est rassemblé, puis ces nuages d’hydrogène et d’hélium primordiaux se refroidissent. Ils se contractent sous leur propre poids, la gravité fait son œuvre. Les atomes s’associent en molécules. La chaleur piégée au sein des nébuleuses s’évacue, l’avalanche s’instaure. La matière se concentre et se fragmente. Le mouvement cessera lorsque poindront des lueurs éclatantes…
Soumis à une compression terrible, le gaz surchauffé s’est embrasé. Il luit du feu de la fusion thermonucléaire. Les premières étoiles de l’Univers sont nées. Ces soleils primitifs sont de véritables monstres : 100 à 1000 fois plus massifs que notre astre du jour. Ils brûlent leur existence par les deux bouts. Puis, ils explosent en supernovae ou hypernovae cataclysmiques.
Depuis l’aube de l’Univers, les générations d’étoiles se succèdent inlassablement. Tour à tour, chacune ajoute sa nouvelle ‘pincée’ de noyaux de carbone, azote, oxygène, silicium ou fer, à la soupe cosmique. Notre galaxie, la Voie Lactée, s’enrichit toujours selon ce mode. En mourant, les étoiles dispersent le précieux fruit de leurs entrailles. "Nous sommes tous des poussières d’étoiles", disent les chercheurs poètes.

Une étoile, qu’est-ce que c’est ? "Une étoile se présente comme un immense globe de gaz chaud", définit Jean-Paul Zahn, astronome émérite au Laboratoire de l’Univers et ses théories à l’observatoire de Paris-Meudon. "Elle se distingue par sa source d’énergie interne. En effet, l’astre tire sa lumière des réactions de fusion thermonucléaire à l’œuvre dans son cœur. Au centre, les conditions sont si infernales que les noyaux d’atomes, surtout de simples protons, se heurtent avec violence. Du coup, des réactions vigoureuses s’amorcent. Le Soleil, comme la majorité des étoiles du Cosmos, utilise cette combustion de l’hydrogène. Notre astre du jour fonctionne à la manière d’une gigantesque bombe H autoentretenue, régulée et contrôlée." Le rendement est important : 0,7 % de la masse se transforme ainsi en énergie, selon la fameuse équation de la relativité d’Albert Einstein, E=mc2.
À chaque seconde, le Soleil engloutit 600 millions de tonnes d’hydrogène. Ce faisant, il les convertit en hélium et 4 millions de tonnes disparaissent pour être transformées en pure énergie. "Dans sa bonté, mère-nature fabrique une vive puissance à partir de substance inerte. Le taux de change appliqué est avantageux, il équivaut numériquement à un facteur de 100 millions de milliards, ou 1017, le carré de la vitesse de la lumière ! "Dans ces conditions, l’annihilation totale d’un gramme de matière, le poids d’une cigarette, assurerait un jour de la consommation et l’activité d’une grande ville", indique l’ancien directeur des observatoires de Nice et Midi-Pyrénées - Toulouse.

En définitive, la structure de l’astre résulte du délicat équilibre qui s’instaure entre deux forces rivales et concurrentes : la pression interne, d’une part, provient de la chaleur dégagée par les réactions nucléaires et elle tend à dilater l’atmosphère de l’objet ; la gravité, d’autre part, est fille de l’attraction universelle et elle agit, au contraire, dans le sens d’une contraction. Au total, le Soleil représente quelque 2.1027 t, deux milliards de milliards de milliards de tonnes de matière, ou 300.000 fois la masse de la Terre. Au centre, le "moteur" nucléaire fournit l’énergie et entretient la température au niveau de 15 millions de degrés. La pression avoisine alors 200 milliards de fois celle de l’air sur notre planète… Inévitablement, l’excès de chaleur fuit vers l’extérieur, mais, la matière environnante est si dense et si opaque que, statistiquement, un grain de rayonnement photon, met un million d’années à s’échapper.
Notre étoile brille et dispense une puissance équivalente à 4.1017 gigawatts, la production de 400 millions de milliards de nos pâles centrales nucléaires sur Terre... Or, ce phénomène ferait éclater l’astre s’il n’était soumis à une action exactement opposée. La gravité pèse de tout son poids, elle comprime les masses de gaz "empilées" autour du noyau. Au final, la surface incandescente du Soleil est portée à 6000 degrés. Notons qu’une mince fraction, 12 % seulement, de la substance du Soleil, sera affectée par la fusion. Pour le profane, c’est peu, mais en fait, les réserves de combustible suffisent pour que l’astre vive à ce rythme pendant 10 milliards d’années. Son âge est estimé à 4,6 milliards d’années. Il se trouve, donc, à peu près au milieu de son existence.

On est loin des minuscules têtes d’épingles qui apparaissent comme piquées sur le velours noir du ciel. De tous temps, l’éclat des étoiles a impressionné la rétine et l’esprit des peuplades humaines. Les constellations marquent l’imaginaire : Grande Ourse, Cassiopée, Aigle, Carène du Navire, Centaure..., mais on a dû attendre longtemps avant de pouvoir identifier précisément la nature de ces balises et jalons. Rapprocher en pensée notre Soleil des fines étoiles, visibles à l’arrière-plan et la nuit seulement, n’a pas été aisé. L’un éclaire nos jours de ses rayons ardents, les autres se tiennent à la limite de détection de l’œil nu dans l’obscurité.
Pourtant, ce contraste reste une simple apparence. "Le Soleil est la plus proche des étoiles", confirme Jean-Paul Zahn. "On le sait depuis le début du XIXe siècle avec les premières mesures de distances" : Alpha et Proxima du Centaure, Sirius du Grand Chien, Procyon du Petit Chien ou Altaïr de l’Aigle, se sont réparties sur des éloignements compris entre 4 et 15 années-lumière. "Du coup, la comparaison avec l’astre du jour devient possible. Si, par artifice, il reculait jusqu’à ses cousines célestes, son éclat se confondrait, peu ou prou, avec le leur. Un saut est franchi, le Soleil représente une étoile parmi tant d’autres dans l’Univers..."
(cnrs.fr/)


 

Les scientifiques de la Nasa viennent de découvrir une nouvelle planète. Sa particularité ? Elle est de couleur rose ! D'après l'agence spatiale américaine, il s'agirait de la plus légère jamais découverte autour d'une étoile. La planète en question, surnommée GJ 504b par les astronomes, est située en dehors de notre système solaire, à 57 années-lumière de la Terre. Âgée de 160 millions d'années, ce qui est relativement jeune à l'échelle de l'univers, qui serait encore en formation, elle a été découverte par le télescope Subaru, situé à Hawaï. A sa surface, la température serait de 273°C en moyenne. Autre donnée connue : elle serait quatre fois plus grosse que Jupiter, la plus grande planète de notre système solaire.
"Si nous pouvions voyager à cette planète géante, nous verrions un monde encore incandescent de la chaleur de sa formation avec une couleur s'approchant de celle d'une fleur de cerisier foncée, un magenta terne", a précisé Michael McElwain, un membre de l'équipe de découverte, dans un communiqué. "Notre caméra infra-rouge révèle d'ailleurs que sa couleur est beaucoup plus bleu que les autres planètes, ce qui pourrait indiquer que son atmosphère a moins de nuages", a-t-il ajouté

dimanche 28 juillet 2013

sérénité

A la conquête du pouvoir, elle préfère celle du savoir

Publié le 18 juillet 2013 à 16h00 par Maryvonne Ollivry

Anne Sinclair: avec Pierre, elle a retrouvé la sérénité
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Anne Sinclair: avec Pierre, elle a retrouvé la sérénité
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Une renaissance. Auprès de l'intellectuel Pierre Nora, la journaliste donne une nouvelle direction à sa vie. Récit d'une sortie de l'enfer.
Soudain, on l'a retrouvée. Celle d'avant. Celle dont les yeux faisaient chavirer les certitudes des plus arrogants. Celle qui dégageait une telle aura que chaque spectatrice rêvait d'être à sa place. Celle de 7 sur 7, l'émission qui fit sa gloire entre 1981 et 1997. On l'a retrouvée, ce mercredi 26 juin, soit près de seize ans plus tard, sur le plateau du «Grand Journal» de Michel Denisot. Superbe. Vraiment. Habitée par un je-ne-sais-quoi qui, vu les circonstances, donnait envie de dire «chapeau bas».
Nietzsche n'avait pas tout prévu. Le philosophe avait énoncé dans son essai Le crépuscule des idoles que tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Mais plus beau? Plus lumineux? Hasard des événements, lors de cette même émission, il y a eu un extrait d'une audition au Sénat quelques heures plus tôt: un homme y était entendu pour parler du rôle des banques dans l'évasion fiscale. Cerné, bouffi, dégageant quelque chose de gris, en un mot, un vieux monsieur. Sur le plateau, la femme solaire regardait sans regarder cet homme d'un an son cadet. Il s'agissait pourtant de Dominique Strauss-Kahn, son ex-mari, dont elle s'est séparée il y a un an. Allait-elle réagir? Livrer un état d'âme à la curiosité de l'animateur?
«Chacun mène sa vie!», a-t-elle coupé court avec un grand sourire. Fermez le ban. Fermez les parenthèses. Sur un épisode douloureux, salissant, qui, finalement, ne lui ressemblait pas. C'est cela: à soixante-quatre ans, la belle Anne paraît se ressembler enfin. Elle fut l'héroïne d'un mauvais feuilleton, la partenaire d'un jeu vulgaire, dégradant. Jusqu'au bout, elle a honoré son engagement, fendant la foule des paparazzis, après le scandale planétaire du Sofitel new-yorkais, aux côtés de celui qu'elle s'était choisi en 1991 pour le meilleur et pour le pire. Il lui a fallu un an pour juger que trop, c'était trop. Quelques mois aussi, le temps qu'un regard plus bienveillant, plus généreux se pose sur elle, pour redevenir cette femme lumineuse. Amoureuse.
Il n'était qu'une rumeur. Un bel homme d'âge mûr apparu sur une photo floue d'un magazine à l'automne dernier. On les disait intimes. Il aurait pu démentir, parler d'extrapolation. Pierre Nora, puisque c'est de cet immense intellectuel, membre de l'Académie française, qu'il s'agit, aurait pu invoquer sa vieille amitié avec Anne Sinclair, qu’il a connue élève à Sciences Po Paris. Or interrogé il y a quelques semaines sur LCI sur sa soudaine notoriété «people», il ne céda à aucun haussement d'épaules, mais un magnanime «je m'en tire à bon compte. Ç'aurait pu être pire comme remue-ménage médiatique.» Alors que la journaliste lui rappelait l'un de ses regrets passés  – «C'est fou comme j'ai peu vécu» – et lui demandait : «Vous vous autorisez enfin à vivre?», il eut ces mots de jeune octogénaire bien décidé de ne plus rater le coche: «Ecoutez, il faut bien s'y mettre, même un peu tard!»
Pierre Nora et Anne Sinclair. Anne Sinclair et Pierre Nora. Dix-sept ans les séparent et pourtant leur couple parle d'évidence. Mêmes origines familiales, même milieu culturel, même sensibilité. Tous deux sont issus de la grande bourgeoisie intellectuelle juive, imprégnée de l'histoire de la Shoah, mais pas religieuse. Le père de Pierre, Gaston Nora, était un grand chirurgien, son frère, Simon, un énarque, héraut de la Résistance, haut fonctionnaire décédé en 2006. Lui-même, qui a échappé de peu à une rafle à treize ans, est agrégé d'histoire, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Il fut surtout l'éditeur de tout ce qui compte du point de vue intellectuel en France: de Raymond Aron à Georges Dumézil, de Georges Duby à Michel Foucault, de Jacques Lacan à Emmanuel Le Roy Ladurie.
Chantre de la nouvelle histoire, «marginal central», comme il aime à se définir, Pierre Nora a créé la brillante revue Le Débat, côtoyé Stéphane Hessel, tutoyé Régis Debray, entre autres, autant de penseurs qui ont régulièrement partagé sa table chez lui dans le VIe arrondissement parisien, place de Furstenberg, quartier privilégié, mais pas bling-bling, du monde de l'édition. Pas de Dodo la Saumure parmi ses commensaux, pas de petites frappes et de femmes paumées, exploitées.
Depuis son enfance, dans un milieu libéral et ouvert, il a évolué dans l'aristocratie des idées. Chez lui, des René Char, des Mendès France, des Merleau-Ponty venaient échanger. Ses copains, qui deviendront des flambeaux du siècle, s'appelaient Jean-François Revel ou encore François Furet, qui fut même son beau-frère. Son ex-épouse, décédée en 2011, Françoise Cachin, en plus d'avoir été conservatrice de musées prestigieux, initiatrice du Musée d'Orsay, était la petite-fille du peintre Paul Signac. Les mêmes «couleurs» en quelque sorte qu'Anne Sinclair, petite-fille du grand marchand d'art Paul Rosenberg, dont la grand-mère fut modèle pour Picasso, et qui vient de raconter leur histoire familiale dans 21 rue La Boétie, édité chez Grasset par un certain… Olivier Nora, neveu de Pierre. La boucle est bouclée. Ces deux-là se sont enfin trouvés.
Et pour une fois, sans que les médias ne soient invités à la contemplation de leur hyménée. Fini tout cela. «Elle choisit un homme qui a du recul, de la réflexion sur les faits de l'Histoire, de l'intériorité, qui s'efface devant les idées, analyse Jean-Paul Mialet, psychiatre (Auteur de Sex æquo, le quiproquo des sexes, Albin Michel), alors que DSK utilisait les médias, leur immédiateté pour se mettre en avant, pour servir son ego.» Comme si après ces années de couverture médiatique – au service de leurs carrières respectives et, au passage, de son ambition de possible première dame –, Anne avait envie d'autre chose. Comme si aujourd'hui, à la conquête du pouvoir elle préférait celle du savoir. Comme si après avoir été cabossée, méprisée, le temps était venu pour elle de se respecter, de s'aimer. Pour pouvoir l'être, aimée, enfin, d'un homme dont c'est la philosophie. «Reste qu'en choisissant Pierre Nora, poursuit le psychiatre, Anne Sinclair montre qu'elle a toujours besoin de vivre avec un homme surdimensionné, une éminence grise, une intelligence qui fascine toutes les femmes. Elle a besoin de quelque chose d'exaltant, un amour superlatif.» Il faut cela, parfois, du très beau, du très fort, pour pouvoir tourner la page sur le passé.

mardi 16 juillet 2013

DE MAUVAIS GOUT

Par Delphine Osmont

Le Montreux Jazz Festival fait la promo de sa crèche avec une photo du petit Grégory

L’excellent festival suisse a choisi d’illustrer la création d’une crèche à disposition de ses visiteurs en utilisant une photo du petit Grégory Villemin, assassiné en 1984.

 




Le Montreux Jazz festival fait sa promo avec le petit Grégory (© Twitter @koramarok)
C’est le Huffington Post qui révèle la mésaventure survenue au Montreux Jazz Festival. Souhaitant faire la promo d’une super initiative, à savoir proposer une crèche aux festivaliers, l’organisation a publié un encart dans le journal du festival, le Montreux Jazz Chronicle, dans lequel apparaît une photo du petit Grégory en arrière-plan, assassiné en 1984 à l'âge de 4 ans.
Il s’agirait d’une "erreur regrettable et lamentable", a déclaré Mathieu Jaton, directeur du festival, à la rédaction du Huffington post. Il a ajouté "Il s'agit d'une photo qui a été téléchargée par une personne très jeune, qui ne connaissait pas l'affaire". Il n’est donc aucunement question d’un coup de pub de mauvais goût, nous voilà rassurés.
Tout n’est pas perdu pour le Montreux Jazz Festival puisque seule l’édition papier du magazine contient cet encart. Sur la version numérique, c’est un joli ours en peluche qui fait la promotion de ce chouette Kindergarden.

Le Montreux Jazz Festival fait la promo de sa crèche avec une photo du petit Grégory

Le Montreux Jazz Festival fait la promo de sa crèche avec une photo du petit Grégory

mardi 9 juillet 2013

HUBBLE










Cette photo du téléscope spatial Hubble nous montre la galaxie spirale M51, aussi connue sous le nom de galaxie du Tourbillon. Ses bras spiraux sont constitués d'étoiles et de gaz, mélangés à des poussières. La galaxie qui semble tirer sur M51, en haut à droite, est en fait une autre galaxie qui passe derrière elle.

vendredi 5 juillet 2013

LA CHINE

Grosse boulette d'un ouvrier en Chine. L'homme, chargé de la maintenance d'un écran électronique géant aux abords d'une gare, a suscité un bel attroupement, à son insu, en visionnant un film porno sur son ordinateur, sans réaliser qu'il était connecté à l'écran géant en question.
L' ouvrier était censé réviser l'écran, installé sur un bâtiment à côté de la gare centrale de Jilin, capitale de la province du même nom, dans le nord-est chinois. Mais, s'offrant une petite pause, il a glissé dans son ordinateur le DVD de "La légende interdite: sexes et baguettes", jusqu'à ce que ses chefs l'appellent affolés au bout de 10 minutes : sous l'écran géant, des centaines de passants étaient à l'arrêt, rivés aux ébats contés dans ce film de Hong Kong, inspiré du grand classique de l'érotisme chinois, le Jin Ping Mei ("Fleur en fiole d'or").
L'ouvrier a dû déconnecter en vitesse son ordinateur de l'écran et a jeté le DVD par la fenêtre, a précisé le Global Times.

"Fleur en fiole d'or" raconte les aventures amoureuses de Ximen Qing, jeune ambitieux et grand amateur de femmes qui, au 12è siècle, sous la dynastie des Song du Nord, compte ses six épouses et concubines parmi ses 19 partenaires sexuelles.
Très explicite, la version cinématographique hongkongaise de l'histoire est interdite en Chine, où la pornographie est massive mais clandestine et sa distribution frappée de deux ans de prison maximum.
La police a ouvert une enquête

Chine : du porno sur écran géant dans la rue !

Chine : du porno sur écran géant dans la rue !

RAILLERIES

François Hollande (© DR)
Ça balance pas mal à Paris comme à Washington. Et c’est François Hollande qui en fait les frais. Du côté de la Ville Lumière, c’est Nicolas Sarkozy qui s’en donne à cœur joie en traitant le président de la République de "petit gros ridicule" sur le site de l’Express. Mais l’ancien président ne s’arrête pas là en se moquant ouvertement de la nouvelle couleur capillaire du chef de l’Etat : "T’en connais, toi, des hommes qui se teignent les cheveux ?".
De l’autre côté de l’Atlantique, c’est une erreur de langage de Barack Obama qui est à l’origine du buzz sur François Hollande dont ce n’est décidemment pas la semaine. Et le président américain d’avoir quelques difficultés avec la langue de Molière. "Hollande" se transforme en "Oulan" pour le plus grand bonheur des internautes qui s’échangent la vidéo dans laquelle on peut entendre Obama prononcer ces quelques mots : "Quand je veux savoir ce que pense le président Oulan, j'appelle le président Oulan". Un problème que le Président des Etats-Unis n’a pas eu en citant impeccablement le nom d’Angela Merkel. Gageons que le président ne fera pas la même erreur lors d’un futur voyage éventuel aux Pays-Bas...

Sarkozy et Obama ridiculisent Hollande

Sarkozy et Obama ridiculisent Hollande

mardi 2 juillet 2013

VELIB A BAMAKO

Le mystère du Vélib' de Bamako
Surprenant. Cette photo d'un jeune homme chevauchant un Vélib' parisien fait le tour d'internet depuis quelques jours. Repéré par Slate Afrique, la photo aurait été prise il y a déjà plusieurs mois. Mais la question que tout le monde se pose est : comment ce vélo est-il arrivé à Bamako, au Mali, soit un voyage de plus de 4 100 kilomètres ?
Le Vélib' serait, selon certains représentants de JCDecaux, très appréciés en Afrique pour "leur robustesse qui permet de circuler en brousse" avaient-ils déclaré en 2007 rapporte Le Figaro...

grande tournée en Afrique pour Barak Obama

Hommage de B.Obama et de G.W.Bush aux victimes de l'attentat du 7 août 1998 - 1 (© JASON REED Newscom RTR)
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Le président américain Barack Obama et son prédécesseur George W.Bush, tous deux présents à Dar Es Salaam, ont rendu hommage mardi 2 juillet aux victimes de l'attentat, commis il y a quinze ans, à l'ambassade des États-Unis en Tanzanie.

Les deux hommes se sont recueillis en silence devant le mémorial édifié dans l'enceinte de la nouvelle mission américaine avant de s'entretenir avec des rescapés. L'attentat du 7 août 1998 imputé à Al-Qaïda a fait dix morts, tous Tanzaniens, et 85 blessés.

L'ambassade des États-Unis au Kenya a également été visée le 7 août 1998. Le double attentat annonçait ceux du 11 septembre 2001 qui ont amené les États-Unis, alors présidé par George Bush, à intervenir militairement en Afghanistan.

Avec plus de 5.000 hommes en Afrique, l'armée américaine y est plus présente aujourd'hui qu'au plus fort de son intervention militaire en Somalie, il y a 20 ans