dimanche 7 avril 2013

  • animal homme
    la maîtrise de l'environnement


  • De la nature à la culture

    La société culturelle

    yue minjun execution - culture asiatique dans l'art contemporainDu primate naturel à l'homme constructeur.

    L'unicité de l'homme réside dans son adaptation biologique particulière au milieu, laquelle lui a permis d'acquérir la station bipède, puis un développement fonctionnel du cerveau, processus unique dans le monde du vivant.
    Son évolution biologique a d'abord suivi le même rythme que son évolution culturelle : son rythme biologique, qui est de l'ordre du million d'années, a été ponctué par les étapes paléontologiques du rameau humain (sivapithèque, pré-australopithèque, homo) et jusqu'au stade actuel, sapiens, il y a environ 100 000 ans. Son rythme culturel a été, à ses débuts, en phase avec son rythme biologique ; il a été marqué par l'émergence des premiers outils entre trois et 4 millions d'années, des premiers silex taillés vers 700 000 ans, de la découverte du feu vers 400 000 ans, des premiers rites funéraires et de la fabrication des premiers pigments colorés il y a environ 50 000 ans. Puis son évolution culturelle s'est accélérée après la dernière glaciation
    [...]
    Contrairement à ce qui a lieu pour la création organique (organe écholocateur par exemple) l'invention culturelle n'est pas inscrite dans le génome.
    Il en résulte une grande fragilité : quand les premiers missionnaires jésuites, arrivèrent en Chine à l'époque ming, le peuple chinois avait oublié beaucoup des connaissances qu'il possédait à l'époque Song : le bouleversement dramatique de la société chinoise par les hordes gengiskhanides avait fait s'effondrer sa mémoire.
    Il en résulte pas contre une grande souplesse qui se manifeste dans les possibilités adaptatives de l'homme.
    L'adaptation culturelle de l'homme à son milieu lui a permis de répondre aux défis écologiques (due notamment aux sécheresses et aux froids extrêmes) qui modifièrent, d'une manière fondamentale, son environnement ;
    l'homme a pu survivre en s'adaptant ou en fuyant vers des niches écologiques plus propices.

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