samedi 1 juin 2013

violences urbaines

 
 La violence urbaine inquiète.
| © El Watan
La violence urbaine inquiète.


Une  journée d’études a été organisée le 13 mai 2013 au Crasc d’Oran sur les nouvelles formes de violences urbaines.

ServiceLes grandes villes algériennes, à l’instar d’Alger, Oran, Blida ou Sétif,  sont confrontées à de nouvelles formes de violences urbaines qui inquiètent tant la population que les autorités. Accentuée par  les bidonvilles et l’habitat précaire, ces «marginaux» génèrent des tensions. Dans ce cadre, une  journée d’études a été organisée le 13 mai 2013 au Crasc d’Oran sur les nouvelles formes de violences urbaines à Oran. Lors de son intervention intitulée «Pour une approche sociologique de la violence urbaine en Algérie», le professeur Lahouari Addi, chercheur associé au Crasc, trouve que la violence urbaine, qui est un aspect de la violence sociale, est un phénomène plus vaste.
Elle est se caractérise par une atteinte au corps, à la personne, à la dignité et aux valeurs.
La violence urbaine est le plus souvent physique pour contraindre la victime à obéir à la volonté de l’agresseur (vol, agression sexuelle…) en faisant fi de la morale et des valeurs de la société et bafouant la dignité de la victime.
Cette violence est le plus souvent constatée par un docteur et quantifiable par les services de sécurité.  Pour Lahouari Addi, la ville pacifique peuplée d’anges heureux n’est qu’utopie, il n’existe pas de ville sans violence.
La vie sociale est de nature conflictuelle : densité urbaine, problèmes sociaux, rareté des biens, engendrant frustrations, besoins non satisfaits, inégalités menant vers des violences physiques qui menacent les libertés individuelles et l’espace public. Selon ce conférencier, à chaque mouvement de population, il y a eu raréfication d’emplois, de ressources, de logements, des pénuries d’eau, créant une éruption massive de la violence urbaine et les fléaux sociaux.

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