mercredi 19 juin 2013

OPUS DEI.......SECTE? LES PRETRES DE L'OPUS DEI.....HOMMES DE L'OMBRE

La troublante ascension de l’Opus Dei

Si l’intégrisme musulman fait la « une » des journaux, les activités de la droite chrétienne s’effectuent souvent dans l’ombre, comme en témoigne la troublante ascension de l’Opus Dei. Milice religieuse au comportement de secte, héritière d’un anticommunisme militant, puissance à la fois économique et politique, l’Oeuvre exerce une influence multiforme sur l’Église, mais aussi sur les pouvoirs temporels, qu’elle cherche à infiltrer. On retrouve ses proches jusque dans le gouvernement de M. Alain Juppé.Mais cette garde blanche du Vatican, très liée au pape Jean Paul II dont elle a permis l’élection, suscite aussi des résistances. Au nom de leur foi, bien des chrétiens rejettent la « dictature spirituelle » de l’Oeuvre et craignent que cette « arme du pape » ne soit à double tranchant et ne se retourne un jour contre lui.
par François Normand, septembre 1995
PAR une politique de nominations épiscopales qui ne tient guère compte des souhaits exprimés par les Eglises locales, Jean Paul II mène son entreprise de restauration, utilisant tous les moyens à sa disposition : doctrinal, disciplinaire et surtout autoritaire, avec l’aide d’un certain nombre de mouvements « musclés » traditionalistes, souvent sectaires et politiquement à droite, tout à sa dévotion.
Ils font partie du « renouveau charismatique » ou ont pour noms : Comunione e Liberazione, organisation italienne née dans les années 70 ; les Focolari, mouvement lancé en 1943 à Trente ; le Néocatéchuménat, fondé à Madrid en 1964 ; les Légionnaires du Christ, groupe ultra-secret constitué au Mexique dans les années 40, et surtout l’Opus Dei (l’"Oeuvre de Dieu"). Ce dernier mouvement fut créé en 1928 par le Père Escriva de Balaguer.
L’Opus Dei, qui jouit de l’appui inconditionnel de l’évêque de Rome, s’infiltre dans tous les échelons de la hiérarchie catholique. Est-il l’arme secrète du pape dans la reconquista catholique ou Jean Paul II est-il le prisonnier inconscient de cette « mafia blanche » dans sa propre conquête du pouvoir ?










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